Quelques mots sur la protéinurie

La protéinurie

La protéinurie se définit comme la présence anormale de protéines dans les urines et par une infection des reins : cette anomalie concerne notamment l’albumine. Les causes sont multiples, à savoir l’infection urinaire ou le diabète. Cette maladie se détecte par l’utilisation de bandelettes urinaires.

La fonction des reins

Les reins, situés à l’arrière de l’abdomen constituent des organes vitaux dans le corps humain. L’un d’entre eux comporte des glomérules tandis que l’autre abrite les tubules et les vaisseaux. Un rein compte environ 1 million de néphrons et cette association de tubules et de glomérules, est chargée d’éliminer les déchets dans tout l’organisme par l’intermédiaire des urines. L’albumine sécrétée par le foie arrive jusqu’à ces organes et seule une infime partie passe dans les urines.

La maladie en question

L’albumine présente en abondance dans les urines se traduit par la protéinurie. Les liquides ont alors un aspect différent et deviennent mousseux. Dans ce cas, d’autres symptômes peuvent s’y ajouter (ou pas). La maladie est dite isolée s’il n’existe aucun trouble urinaire annexe. En pratique, l’excrétion urinaire dépasse les 150 mg par jour. Les mesures en dessous de ce seuil impliquent une excrétion physiologique « normale ». Les différentes déclinaisons de l’anomalie sont glomérulaires, tubulaires, fonctionnelles ou orthostatiques.

Les causes et les symptômes

La protéinurie a différentes origines : l’atteinte glomérulaire ou tubulaire ou une affection des reins ou l’hypertension artérielle. Les symptômes sont également variés : les yeux sont gonflés au réveil, les jambes ou l’abdomen présentent un œdème… Toutefois, il est important de rappeler que la maladie peut ne pas présenter de signes extérieurs. Or, la présence de protéines dans les urines s’avère être toxique. Par la suite, le rein est infecté. Le traitement dépend de la cause de l’infection.