Tout savoir sur la fracture de fatigue

Tout savoir sur la fracture de fatigue

De plus en plus de patients souffrent de fractures de fatigue, c’est-à-dire de petites fissures dans les os dues à un état de stress ou à des efforts répétés. Vous trouverez dans cet article toutes les informations sur ce type de blessures, qui peuvent avoir des conséquences très dangereuses. 

De quoi s’agit-il exactement ? 

Les fractures de stress sont observées au niveau de la partie inférieure du corps, y compris la partie proximale de la cuisse, le bassin et les membres inférieurs. Elles surviennent généralement lors d’une activité physique intense ou lorsque les membres sont soumis à une charge extrême et que les muscles de soutien ne sont pas en mesure de supporter la charge. Ce type de fracture se manifeste souvent par une douleur aiguë, suivie d’un gonflement de la zone concernée et d’une souffrance progressive. Elle est particulièrement fréquente chez les sportifs d’endurance tels que les marathoniens, les coureurs de trail et les coureurs de fond.

Comment les microfractures de stress sont-elles diagnostiquées ? 

Les microfractures sont de nature discrète, c’est pourquoi les radiographies, les scanners osseux et les IRM sont les meilleures méthodes de diagnostic. Une radiographie standard est toutefois recommandée, mais il convient de noter que les clichés peuvent paraître normaux jusqu’à trois semaines après la contusion. C’est pourquoi les spécialistes effectuent un examen osseux au diphosphonate de technétium afin d’établir un diagnostic précis. Si le sujet est une femme, une mesure de l’absorption des rayons X à deux photons ou absorptiométrie bi-photonique par rayons X doit également être effectuée. 

Comment procéder au traitement ?

Le premier traitement, et le plus important, consiste à limiter les activités contraignantes pendant au moins six semaines. Des béquilles ou des chaussures d’appoint peuvent également être utilisées pour immobiliser la fracture. Il est toutefois recommandé de faire de la physiothérapie en plus du refroidissement et de l’élévation des membres, afin d’accélérer la guérison de l’enflure. Une fois la maladie déclarée, il incombe au patient de limiter la pression et les mouvements afin d’éviter une aggravation de la zone touchée.