La bilharziose chez l’enfant

La bilharziose ou schistosomiase se rencontre surtout dans les pays en développement. Les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Amérique Latine, l’Asie de l’Est et le Moyen-Orient. Le mode de contamination débute par le contact du parasite avec l’eau infectée. Cette bactérie pénètre dans la peau et migre jusqu’au foie.

Quelques mots

La bilharziose se définit comme une maladie parasitaire chronique. Elle est causée par des vers : les trémadomes. L’OMS a publié les statistiques en 2016 : environ 200 millions de personnes doivent être traitées contre ce fléau. La majeure partie de ces populations est composée d’Africains. Aussi, les cas sont fréquents dans les pays ne disposant pas d’eaux salubres. Ces pays se trouvent généralement sous les tropiques. Environ 10.000 à 200.000 personnes meurent de cette maladie tous les ans à travers le monde.

La transmission

Dans les pays tropicaux, les enfants ont tendance à se baigner dans des eaux douces infectées. Cela entraîne la pénétration transcutanée des schistosomules. Ces dernières vont jusqu’au foie et peuvent infecter les intestins via les veines ou la vessie. Toutefois, ces cas varient d’une espèce à une autre. Les selles ainsi que les urines constituent les principaux facteurs de la bilharziose. Les fillettes de plus de 10 ans sont les plus infectées tandis que les garçons sont touchés à tout âge.

Quid du traitement ?

On traite la bilharziose avec le praziquantel. La dose est de 40 mg par kg de poids à chaque prise. La cure peut être répétée jusqu’à 3 fois en cas de non-guérison et ce avec la même dose. Toutefois, si le patient est également sujet à l’hypertension portale, il faut effectuer une dérivation porto-cave c’est-à-dire que la veine porte est raccordée directement à la veine cave. A titre de prévention, les baignades en eau douce pour les enfants doivent être interdites. Or, ces petits ont tendance à être infectés fréquemment.