Les nanoparticules pour traiter les cancers

Utiliser des nanoparticules contre le cancer

Les cancers sont les premières causes de mortalités prématurées avant 65 ans. Les scientifiques utilisent différentes méthodes pour soigner les patients : la radiothérapie, l’immunothérapie, la chirurgie et la chimiothérapie. Mais avec l’évolution de la technologie, les nanotechnologies sont mises à la disposition de la médecine pour traiter les cancers.

Un diagnostic rapide

Grâce à la nanotechnologie, il est possible de déceler le cancer plus rapidement. Les professionnels de la santé utilisent souvent deux techniques pour diagnostiquer la maladie. L’illumination des cellules cancéreuses permet de visionner les cellules sur des IRM. Cette technique consiste à injecter des particules nanométriques capables d’identifier et de déterminer leur emplacement. Le laboratoire sur puce est une micro-puce en silicium portatif.
Cette méthode est rapide et très pratique, car il suffit d’une goutte de sang pour obtenir le diagnostic en 10 minutes.

Vectorisation des médicaments par des nano-véhicules

La vectorisation est une technique qui consiste à véhiculer et protéger le principe actif vers les cellules cancéreuses cibles. Elle permet de contrôler sa libération pour que la dose soit suffisante et efficace. On distingue trois types de nano-véhicules : les nanosphères, les nanocapsules et les liposomes. La première permet de transporter le médicament pour libérer le principe actif dans l’organisme. La deuxième est une structure réservoirs avec un cœur huileux dans laquelle se dissout le principe actif. Le troisième type de vecteur est constitué d’une bicouche qui peut transporter à la fois un médicament hydrophile et un hydrophobe.

Ciblage des cellules cancéreuses

On peut lister trois générations de nano vecteurs qui rendent le ciblage plus efficace. La première génération consiste à injecter les nanoparticules dans la circulation sanguine. Une fois dans le sang, le système immunitaire va le considérer comme un corps étranger. Ainsi, les macrophages du foie les dégradent pour libérer le médicament. La deuxième génération ou les vecteurs furtifs sont des nanoparticules avec un polymère hydrophile pour que les opsonines ne s’accrochent pas sur la paroi des veines. Les nano vecteurs vont atteindre la zone de la tumeur, et libérer le principe actif par les pores. La troisième génération est dotée des ligands capables de reconnaître les marqueurs spécifiques sur les cellules cancéreuses.